[ Test ] Gears 5
Je vais être claire dès le début de mon test, je vais noter ici seulement la campagne solo. N’étant pas un grand fan des jeux multi, je ne préfère pas m’attarder dessus car je ne serai clairement pas objectif. Gears 5 est dans la continuité du 4 ème, on y retrouve les mêmes personnages, c’est réellement la suite du scénario du précédent épisode.
Le jeu débute vous contrôlez JD, le même héros que pour Gears 4 mais très rapidement, le scénario vous poussera à prendre le contrôle Kait Diaz, la seule fille de l’équipe. Dès le changement de héros, vous verrez la grande nouveauté de cet épisode, le semi-monde ouvert à la GOD OF WAR. Oui car les développeurs ne le cachent pas, ils ont clairement apprécié le dernier épisode de la franchise de Kratos. Alors au contrôle de Kait et en compagnie d’un de ses amis et du petit robot Jack, vous partirez dans un monde de glace et un autre assez désertique au sable rouge. Dans ces semi-mondes ouverts, vous les traverserez avec un véhicule assez original, histoire d’aller de missions en missions, que ce soit des missions principales ou secondaires. Je vais être franc, les missions secondaires sont vraiment pas intéressantes, alors vous pouvez les éviter. Cette histoire de semi-monde ouvert est clairement la grosse nouveauté de ce Gears 5 mais ne vous attendez pas à d’autres. Dès que vous arriverez à bon port, le jeu redeviendra linéaire à la sauce Gears avec des objectifs toujours peu intéressants à base d’enchainement de vagues d’ennemis avec un IA dans les choux.
Graphiquement le jeu tient clairement la route, il est même très beau parfois, après je pourrais chipoter sur certaines textures pas toujours nickel, mais ça serait vraiment pour chercher la petite bête. Le jeu est d’une fluidité parfaite, même dans le monde semi-ouvert face à des éclairs qui viennent essayer de vous barrer la route. Même pendant les gunfights avec beaucoup d’ennemis à l’écran et des explosions de tous les cotés, le framerate reste stable.
Concernant le gameplay, ça reste la recette de Gears, des personnages lourds, avec des animations assez faibles. On se cache, on tire et on répète ça sans cesse, c’est du cover-shooter de base. Rien de très neuf dans cet épisode et c’est clairement ce qui m’a déçu. C’est que Gears n’a pas changé depuis sa création. Après on a l’arrivé du petit robot Jack qui permet d’ouvrir le gameplay, grâce à ses attaques un peu comme le fils de Kratos dans le dernier God of war.
Pour conclure, Gears 5 est vraiment dans la lignée des précédents épisodes, il plaira aux fans, c’est sûr mais il décevra les autres comme moi, qui souhaitaient un peu plus de nouveautés surtout pour une franchisse qui commence à dater.
Les plus :
- Une narration plus en avant
- On joue une femme
- Quelques nouveautés de gameplay
- Fluide
- Le petit robot Jack
- Les différents environnements extérieurs
- Très jolie…
Les moins :
- …Mais toujours aussi générique
- Toujours la même recette
- Une IA dans les chaussettes
- Les Boss sans originalité
- Le monde semi-ouvert sans intérêt
Publié le septembre 13, 2019, dans Tests, et tagué Gears 5, pc, xbox one. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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