Il y a neuf ans, le studio Volition décida de rebooter la série Red Faction. Adieu le FPS pour passer au TPS. Les seules choses qu’on gardera, c’est la zone du jeu MARS et la destruction massive des décors. THQ Nordic a donc décidé de sortir une version remasterisée, est-ce une bonne idée ou pas? Je vous invite à lire la suite de mon test.

On va tout de suite parler de la technique, graphiquement le jeu était propre à sa sortie en 2009. Mais aujourd’hui, malgré une remasterisation, le jeu est dépassé. Alors certes, le moteur offre de jolies destructions encore aujourd’hui mais pour le reste, les animations des personnages, les visages, c’est vraiment moche. Les textures de la planète MARS sont affreuses, surtout si on s’attarde sur la roche. On pourrait limite croire qu’on est sur PS2. Le seul point positif, c’est de pouvoir y jouer enfin en 60fps. La fluidité est au rendez-vous et je me permettrais de dire « HEUREUSEMENT » surtout en 2018.

Concernant le scénario, c’est des plus basiques. On va pas se mentir, on ne joue pas à ce genre de jeu, pour l’histoire. On y joue, pour tout casser, s’éclater et ne pas se prendre la tête. Le monde est plutôt bien ouvert, mais les missions ne sont pas intéressantes. Une sorte de GTA-Like sur MARS, seul soucis, c’est que les scénaristes de RockStar ne sont pas là.

Pour le gameplay, c’est tout aussi datant que les graphismes. Pour courir, faut maintenir une gâchette, alors qu’aujourd’hui, on a l’habitude de pressier le joystick. Des phases de TPS tellement basiques, les armes n’ont pas de patates, le bruit des tires n’est guère réaliste. La conduite est purement arcade mais elle reste très plaisant. Franchement, on dirait qu’ils ont mis tout le budget dans les explosifs et dans la destruction massive.

Pour conclure, je conseille ce jeu à ceux qui sont vraiment fans du jeu sorti en 2009, aux grands fans de la licence Red Faction. Cette remasterisation a gardé trop les défauts du jeu original pour qu’elle puisse plaire aux joueurs actuels.

Les plus :

• 60fps
• La destruction massive

Les moins :

• Les graphismes
• Le scénario