[ Test ] Marvel’s Spider-Man
Sony présenta pour la toute première fois Marvel’s Spider-man pendant sa conférence pré-E3 de 2016. Les fans de l’araignée devinrent soudainement fous. En sachant que la licence Spider-man au cinéma appartient à Sony mais qu’ils ont décidé de prêter le personnage à Disney pour qu’ils l’intègrent dans le MCU. Sony a donc décidé d’exploiter de son coté le personnage en jeu vidéo.
Sur toutes les générations de consoles, on a eu des jeux avec notre ami l’araignée mais très peu, ont réussi l’exploit d’être d’excellents titres. Alors certes, ils étaient cools mais rien de très mémorables. Ici Sony a décidé de donner le développement du jeu au studio Insomniac Games, les papas de la licence Ratchet & Clank. Ils avaient fait un premier pas dans l’univers des jeux en monde ouvert avec le plutôt médiocre Sunset Overdrive, une exclusivité Xbox One qui m’a fait lâcher la manette très rapidement. D’où le fait, que j’étais plutôt craintif quand l’annonce était tombée. De base, j’aurai préféré voir un studio comme Sucker Punch, les développeurs de la licence Infamous qui sont déjà habitué aux jeux en monde ouvert à base de super-héros qui ont des pouvoirs. Mais plus les trailers dévoilaient des phases de jeu, plus j’étais rassuré du choix des développeurs.
Le jeu a été testé sur PS4 Pro et graphiquement, c’est un magnifique bijou. Il tourne en 30 FPS constant, je n’ai vu aucune baisse framerate. Les mouvements de Spider-man sont d’une fluidité déconcertante que ce soit pendant les balancements d’immeuble en immeuble ou pendant les phases de combats. Le soucis du détail est fort présent que ce soit un mémo sur une machine à café ou l’intérieur des appartements, les développeurs ont pensé à tout. D’ailleurs l’araignée ne peut plus s’accrocher au ciel comme dans les anciens jeux, vous serez obligé d’être entouré de bâtiments pour pouvoir vous balancer tranquillement. New York est tellement bien modélisé qu’on a réellement l’impression d’y être. Les rues sont vivantes, ça grouille de monde et de véhicules en déplacement.
Concernant le gameplay pendant les phases de combats, certes ça reprend les bases de la série Batman Arkham, ça serait mentir de dire le contraire mais faut avouer que c’est carrément mieux. Spider-man se balade tellement avec fluidité et souplesse que c’est tout bêtement plus classe de voir l’homme araignée foutre une rouste à des méchants que voir l’homme chauve-souris. Batman, par sa prestance d’homme grand et musclé, il garde une attitude rigide, chose que Spidey n’a pas. Alors certes Bruce Wayne a tous ses gadgets mais Peter Parker aussi. Au final, le Dark Knight perd clairement face à Spider-man en terme de gameplay. Insomniac Games a copié la recette gagnante de Rocksteady mais l’a peaufiné et l’ont mis au gout du jour. Spider-man a différents outils pour combattre le crime, en plus de ses lancés de toiles de base, il a les toiles électriques, les bombes de toiles etc. Plein d’instruments qui vous aideront énormément pour avancer tranquillement dans les rues de New York. Il y a des phases peu intéressantes avec MJ et avec Miles, des missions d’infiltrations très pauvres et ennuyantes mais c’est plutôt intéressant d’avoir permis de jouer d’autres personnages que Peter Parker. Il y a aussi d’autres moments où l’on contrôle l’homme araignée sans son costume, des phases pas tip-top à base de mini-jeux pas très folichonnes mais bon, ça permet de diversifier les missions.
Concernant le scénario, on retrouve un Peter Parker plus âgé que dans les productions cinématographiques, avec des soucis financiers et des problèmes de cœur avec MJ. Peter travaille comme chercheur sous les ordres du Dr. Otto Gunther Octavius qui comme tout le monde sait, deviendra le terrible Docteur Octopus. C’est vraiment un jeu fan-service, que ce soit à travers l’histoire principale ou certaines missions secondaires, vous recroiserez des personnages très connus du comics. D’ailleurs n’ayez pas peur au lancement du jeu, si vous voyez des tonnes d’icônes sur la MAP. Le jeu est bourré de missions secondaires en tout genre et d’évènements qui surgissent sur la carte et qui vous inviteront à aller vous chargez de certains petits délinquants. Mais toutes les missions vous permettront de collecter des jetons, certes beaucoup trop à mon gout mais ça vous permettra d’acheter divers costumes et d’améliorer vos gadgets. Ce petit coté RPG est amplifié par un système de niveaux avec un arbre de compétences qui vous permettra d’apprendre de nouveaux mouvements et de nouveaux coups.
Pour conclure, je conseille ce jeu aux fans de l’homme araignée, à ceux qui ont aimé le Spider-man 2 de l’époque PS2 et à ceux qui ont adoré les jeux Batman Arkham et qui recherchent un titre encore mieux que la trilogie de Rocksteady ( oui trilogie, parce qu’on zappe le Batman Arkham Origins développé par Warner Bros. Games Montréal, s’il vous plait ! ). Ce Marvel’s Spider-man est beau, fluide, un gameplay parfait et un monde ouvert majestueux et vivant.
Les plus :
- Fluidité parfaite
- Graphiquement très beau
- Des animations magnifiques
- Des gadgets en veux-tu en voilà
- Un bon scénario
- La VF !!! DONALD REIGNOUX ❤
Les moins :
- Trop de missions secondaires
- Les combats de boss beaucoup trop simples
- Les phases avec MJ & Miles
- Les mini-jeux avec Peter Parker
Publié le septembre 15, 2018, dans Tests, et tagué Insomniac Games, Marvel's Spider-man, ps4, PS4 Pro, sony, Spider-man. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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