[ Test ] Assassin’s Creed Origins
Après un Assassin’s Creed Syndicate sans saveur, Ubisoft a décidé de laisser sa licence faire une petite sieste d’un an supplémentaire et pour une fois faut l’avouer, l’éditeur a eu raison.
L’histoire se passe pas mal d’années avant le début du calendrier chrétien, sous le soleil étouffant de l’Égypte et dans son désert bourré de Pyramides. On y contrôle un medjaÿ surnommé Bayek ( ouille ! C’est bon, c’est fait ! ) qui décide de se venger suite à la mort de son fils en enchainant les victimes responsables de cet acte affreux.
On ne va pas tourner autour du pot, le scénario reste très basique, très connu de la licence. On prend une période historique difficile, un héros prêt à tuer tout le monde pour se venger et le fameux complot politique qui va avec. Le prologue est assez long mais après quelques heures, le scénario s’installe véritablement.
On connait le savoir faire d’Ubisoft pour les jeux en monde ouvert et là on peut dire qu’ils ont mis un bon coup de collier. Le jeu est magnifique, que ce soit les déserts et son sable à perte de vue, les marchés des villages remplient de monde, les tombeaux cachés, les champs verdoyants et ses animaux en veux-tu en voilà, font de ce jeu une pépite graphique. L’Open-World est maitrisé au point qu’on se doute qu’Ubisoft a été voir ce que faisait les voisins. On peut grimper partout comme dans Zelda Breath of the wild sans aucun soucis et on a des missions secondaires, certes pas au niveau de l’écriture d’un The Witcher 3 mais on sent l’inspiration.
CD projekt a pas mal inspiré Ubisoft, quand on voit qu’on peut passer du jour à la nuit en méditant juste avec un bouton, qu’on a un système d’enquête pour certaines missions et que le système de combat se rapproche beaucoup de celui de Geralt de Riv, bref l’éditeur a beaucoup joué avec les jeux de la concurrence. Il s’est radicalement tourné vers l’action-RPG, là où à l’époque sa licence était plus vers le jeu d’action-infiltration-plateforme, pour Origins on a réellement un système à orientation RPG, que ça soit le loot, le fait de faire grimper son personnage de niveaux, les différents niveaux des ennemis, un arbre de compétences, Ubisoft s’est inspiré des meilleurs et n’a pas fait dans la dentelle.
Pour conclure, Assassin’s Creed Origins est une claque graphique avec un gameplay piqué à gauche et à droite mais toujours aux meilleurs. Le scénario reste encore une fois peu intéressant mais qui joue réellement à cette licence pour le scénario? Personne…
Les plus :
- Graphiquement maitrisé
- De magnifiques paysages
- Le soleil qui fait du bien
- Le gameplay aux petits oignons
- Durée de vie énorme
- L’Égypte
- La blague sur le nom du personnage
- S’inspirer des autres, c’est bien mais…
Les moins :
- …Trop copier, ça devient lassant
- L’IA dans les chaussettes
- Quelques micro baisses de framerates ( même sur PS4 Pro ! )
- Le Pathfinding dans les fraises
- Quelques petits bugs de collisions.
Publié le janvier 30, 2018, dans Tests, et tagué Assassin's creed Origins, Assassin’s Creed, ubisoft. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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