[ Test ] Dishonored 2 sur PS4

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Il y a quatre ans, Dishonored premier du nom avait su se faire adorer par beaucoup de monde grâce à son gameplay et son style proche d’un Thief ou d’un Hitman, tout en ayant sa propre touche personnelle avec sa direction artistique de toute beauté. Arkane Studios a donc décidé de réaliser une suite qui ressemble tout de même beaucoup à son aîné.

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Quinze longues années sont passées depuis le premier épisode, Corvo n’a pas vieilli d’un poil contrairement à Emily. La jeune femme est devenue impératrice et règne sur ses sujets comme faisait à l’époque sa mère. Tout se passe magnifiquement bien, jusqu’au moment où Delilah Copperspoon, supportée par le Duc Abele de Karnaca, destitue la jeune Kaldwin en prenant sa place. A ce moment là, vous avez le choix entre Corvo ou Emily, en fonction de ce dernier, le second personnage sera paralysé pendant toute l’aventure à cause de Delilah. Le jeu est divisé en 9 missions principales et pendant celles-ci, vous chercherez en apprendre plus concernant la grande méchante de cet épisode, comprendre la conspiration et ses motivations en liquidant chaque acteur de ce complot diabolique.

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Dans cette suite, on a une nouvelle base, un navire nommé le Dreafdful Wale, qui ne sert strictement à rien et pourtant on y fait des allers-retours entre les missions. Ses occupants peine à être intéressants et au final, on se dépêchera d’enchaîner la mission suivante. L’équipe d’Arkane sont de vrais artistes, la direction artistique de Karnaca est vraiment soignée et nous en met plein les yeux. Cette cité du Sud est maîtrisée graphiquement, chaque plan est une claque bourrée de petits détails. Je retiens surtout la mission du Manoir Mécanique de Kirin Jindosh où grâce à des leviers vous pouvez déplacer le décors du sol au plafond, le level design est remarquable et calibré au millimètre près. Le seul gros soucis du titre reste l’IA des ennemis qui est totalement à la ramasse. Par exemple, on va se faire repérer par une ennemi, se battre avec, le tuer violemment, un autre ennemi se trouvant à 50 mètres ne réagira pas forcément malgré le bruit.

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Comme dans le premier, l’ambition des développeurs est de proposer au joueur une liberté maximale. On part toujours d’un point A pour aller au point B dans des zones semi-ouvertes avec la possibilité d’explorer et d’observer à outrance. En terme de pouvoirs, vous pouvez finir le jeu sans les utiliser, personnellement j’en ai utilisé qu’un, c’est la téléportation, j’ai même pas cherché à débloquer les autres. Pour les débloquer, c’est comme pour l’épisode 1, il faut farfouiller les niveaux pour trouver des runes qui vous aideront à booster votre personnage.

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Pour conclure, le scénario n’est pas folichon, le jeu offre une liberté sans égale, un gameplay plaisant mais l’IA des ennemis est beaucoup trop stupide pour ne pas la mentionner, j’espère que ce soucis sera réglé dans un troisième épisode.

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Les plus :

  • Direction Artistique de toutes beautés
  • Gameplay aux petits oignons
  • Liberté totale
  • La mission du Manoir Mécanique

Les moins :

  • Quelques baisses de framerate sur console
  • Trop de ressemblances avec le premier
  • Le scénario pas folichon
  • L’IA des ennemis dans les chaussettes

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À propos de Vincent Vielo

Gros Connard depuis 1989, Gameur depuis 1993, Branleur depuis 1999, Glandeur depuis toujours. Follow-me : @VincentVielo

Publié le novembre 26, 2016, dans Tests, et tagué , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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